Description
Figure réalisée en marbre reconstitué (résine + poudre de marbre). Fini en noir. Patines vieillies.
Hauteur : 11 cm.
Poids approx. : 0,5 kg.
Reproduction de modèles archéologiques provenant de musées du monde entier. Élément décoratif d’une grande beauté qui évoque les cultures anciennes.
Égypte. Basse époque. Entre 1085 et 332 avant J.-C. Métal original de couleur cuivre. Musée du Louvre. Paris.
Maat était la déesse égyptienne de la droiture, de la vérité et de la justice. Son symbole était une plume d’autruche bleue. Cette plume, qui orne sa tête, servait de contrepoids à l’un des plateaux de la balance utilisée lors du “jugement des morts”, effectué par le tribunal présidé par le dieu Osiris. Sur l’autre plaque était placé le cœur du défunt, qui représentait ses actes de son vivant. Si le cœur était aussi léger qu’une plume, alors celui qui était jugé était prêt à passer les épreuves qui le mèneraient à l’Amenti (Terre d’Amon). Si le cœur était plus lourd que la plume, il devait retourner sur Terre et poursuivre le cycle des incarnations jusqu’à ce que ses actions soient pures et exemptes de tout mal.
La déesse Maat personnifiait l’ordre, une idée fondamentale dans la vision égyptienne du monde. En ce sens, elle représentait l’une des principales responsabilités du monarque égyptien : le rétablissement et le maintien de l’ordre originel et de la sécurité du cosmos. La déesse est donc souvent représentée dans des scènes où le roi présente une statuette de Maat comme une offrande symbolique aux dieux. D’autre part, elle était étroitement associée aux idées de vérité et de justice, de sorte que les juges, dans l’exercice de leurs fonctions, étaient considérés comme des prêtres de Maat.
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